Le palmier à huile est de plus en plus cultivé dans la zone forestière du Cameroun par les planteurs villageois depuis 1977. Cette zone est globalement favorable à son développement, mais présente aussi des hétérogénéités incompatibles avec la bonne production des arbres. S'il est vrai que l'environnement écologique influe de manière significative sur la production des régimes, la qualité du matériel végétal est d'importance capitale dans le rendement du palmier à huile. En 2000, une étude a été réalisée par le Programme National de Recherche sur le Palmier à Huile (PNRPH) et financée par le Fond d'Aide et de Coopération (FAC). Son objectif était de réaliser un diagnostic agroéconomique en vue de la relance de la filière palmier à huile. A partir des résultats d'enquêtes effectuées auprès de 100 exploitations villageoises reparties dans la zone forestière du Cameroun, il est apparu que les performances du matériel végétal sélectionné ont séduit tous les planteurs qui cherchent à s'en procurer. Mais certains planteurs continuent à se faire duper par des pépiniéristes peu scrupuleux, alors que pour d'autres c'est une stratégie volontaire due au manque de moyen financier à l'installation de leur parcelle de palmier à huile. Les propositions de recherche et de développement ont été faites. Elles concernent l'organisation des planteurs, l'information et la formation, l'appui technique aux petits exploitants, et l'adaptabilité du matériel végétal sélectionné aux contraintes de production des petits planteurs. (Texte intégral)