Deuxième cas : le dispositif de partenariat dans le programme d'amélioration génétique participative du cotonnier au Bénin
Djaboutou M., Lewicki S., Lançon J., Sêkloka E., Assogba L., Takpara D., Orou Mousse B.I.. 2006. In : Lançon Jacques (ed.), Floquet Anne (ed.), Weltzien Eva (ed.). Partenaires pour construire des projets de sélection participative : Actes de l'atelier-recherche, 14-18 mars 2005, Cotonou, Bénin. Montpellier : CIRAD, p. 33-38. Atelier - Recherche sur la Gestion du Partenariat dans les Projets de Sélection Participative, 2005-03-14/2005-03-18, Cotonou (Bénin).
Depuis le milieu du vingtième siècle les sélectionneurs ont créé un idéotype de variété de cotonnier qui tentait de répondre aux exigences de tous les utilisateurs. En raison du changement institutionnel au niveau de la filière coton au Bénin, le chercheur a engagé un dialogue direct avec les agriculteurs pour mieux prendre en compte leurs attentes dans le but d'améliorer l'échange d'information, d'anticiper un transfert de compétences vers les organisations paysannes et de diversifier les centres de sélection de manière à mieux apprécier les interactions génotype x milieu. Dans le but d'atteindre ces objectifs le programme de création variétale du Centre de recherches agricoles coton et fibres de l'Institut national des recherches agricoles du Bénin a mis en place un dispositif de sélection participative en 1996 qui a permis aux chercheurs de collaborer avec les agriculteurs de trois départements béninois producteurs de coton (Alibori, Dongs et Collines). En 2002, les producteurs-sélectionneurs sont passé d'une sélection massale à un choix de lignées afin de stabiliser le matériel amélioré. Au cours de l'évaluation d'une quarantaine de lignées issues de cette sélection en novembre 2004 au Centre permanent d'expérimentation d'Okpara, les producteurs et les chercheurs ont retenu 3 lignées précoces Okpara 3-5, Kandi 3-4, Djougou 8-5 et une lignée tardive Savalou 4-33. Ces lignées seront mises en essais multi locaux lors des campagnes à venir pour évaluer leur comportement dans les différentes zones agro écologiques du Bénin. Afin de pérenniser les activités, nous avons tenté de formaliser la relation entre chercheurs et producteurs avec la mise en place d'une cellule de coordination. Une concertation devait avoir lieux deux fois par an. Les rôles des différents partenaires ont été définis. Le fonctionnement de la cellule a connu quelques problèmes.
Mots-clés : méthode d'amélioration génétique; diffusion de l'information; transfert de technologie; agriculteur; participation; bénin
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Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Lewicki Sylvie — Dgdrs / Dgdrs