Cette mission, qui faisait suite à l'étude de faisabilité "Projet Lowveld" demandée par les Parcs nationaux du Zimbabwe en juin 2005, avait pour but de déterminer comment mieux appréhender la filière bovine dans un double contexte de redistribution du cheptel, qui appartient désormais pour près de 95% à des petits éleveurs fermiers, et de confrontation du bétail domestique avec la faune sauvage à proximité des parcs nationaux et des conservatoires privés de faune sauvage. La réhabilitation de bains détiqueurs dans la région du Lowveld zimbabwéen sera l'occasion de proposer aux éleveurs de bovins un questionnaire élaboré conjointement par le Cirad et les services vétérinaires zimbabwéens, et abordant aux côtés des aspects santé et production animales des questions socio-économiques. Un accord avec l'Université du Zimbabwe doit permettre à des étudiants en sciences vétérinaires et en sciences sociales de conduire ces questionnaires dans un but de formation diplômante. Leur dépouillement se fera dans l'objectif de comprendre les stratégies des éleveurs, tout en analysant leur perception des risques ou des avantages liés à la proximité de la faune sauvage. Un suivi dynamique des performances des animaux sera parallèlement mis en place sur une période de une année. Les résultats obtenus à l'issue de cette année de travail serviront aux partenaires de cette opération pour l'élaboration de projets plus ambitieux touchant aux interactions entre activités agricoles et faunistiques ainsi qu'à leur durabilité.