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Coordinations des opérateurs et intégration économique en Afrique Centrale : caractérisation du commerce transfrontalier des produits vivriers et horticoles au Cameroun

Medjou S., Temple L., Azeufouet A.S., David O., Parrot L., Tsague E., Ayiwoue E.. 2007. In : Conférence sous-régionale "Mondialisation et réduction de la pauvreté en Afrique centrale", Cameroun, 26-27 mai 2007. s.l. : s.n., 17 p.. Conférence sous-régionale "Mondialisation et réduction de la pauvreté en Afrique centrale", 2007-05-26/2007-05-27, Douala (Cameroun).

La croissance des villes, l'amélioration des infrastructures de transport et de communication, l'intégration culturelle, le cadre de la CEMAC intensifient les flux transfrontaliers en Afrique centrale notamment pour l'approvisionnement des marchés en produits agricoles, horticoles et halieutiques. Les données actuelles rendent cependant peu compte de l'importance de ces flux dans l'intégration économique régionale et dans la mise en complémentarité des bassins de production. Cette étude montre, d'une part, le rôle des opérateurs privés dans la dynamique des flux transfrontaliers et d'autre part, étudie les dispositifs de collecte de données existants dans le but de mettre en place un dispositif de quantification de ces flux. Suivant une méthodologie reposant sur les enquêtes de terrain et les entretiens, les principaux résultats relèvent la forte diversification de l'organisation des filières d'exportations de produits vivriers. Deux circuits sont différenciés entre le circuit terrestre, qui passe par les marchés frontaliers de la vallée du Ntem, et le circuit maritime qui transite par les ports de Douala et de Bota. Certains marchés frontaliers ont tendance à se spécialiser en fonction de la demande. Les coordinations entre les opérateurs de l'exportation recouvrent une diversité entre des relations basées sur la confiance, des relations fidélisées ou contractualisées qui diminuent les coûts de transaction et les risques liés à l'activité d'exportation. Ces relations sont d'autant plus nécessaires qu'il n'existe pas de dispositifs financiers et juridiques pour couvrir les risques liés aux accidents et prélèvements informels ou encore pour régler les problèmes entre acteurs des différents pays. Enfin, les dispositifs de quantification des produits exportés sont essentiellement l'oeuvre des postes de police phytosanitaires et des postes douaniers. L'exhaustivité de l'enregistrement des produits exportés n'est pas assurée sur tous les postes de polices phytosanitaires

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