Les zones forestières et la lente intégration de l'élevage dans les exploitations de cultures pérennes : Ghana, Côte d'Ivoire et Sulawesi (Indonésie)
Ruf F.. 2008. In : Université de Poitiers-ICOTEM ; MSHS. Colloque International Systèmes de production et durabilité dans les suds, 7-8 février 2008, Poitiers, France. s.l. : s.n., 17 p.. Colloque international Systèmes de production et durabilité dans les pays du Sud, 2008-02-07/2008-02-08, Poitiers (France).
Même avant les vagues de déforestation liées aux migrations cacaoyères, et en dépit des ressources en gibier des forêts tropicales, les populations ont eu besoin de l'extérieur pour leurs ressources en protéines: le poisson de mer, séché. Avec la déforestation, on aurait pu imaginer une relève par l'élevage. Il ne représente toujours qu'une part marginale des exploitations et en corollaire, une part marginale des besoins en protéines. En même temps, le déroulement du cycle du cacao opère. Le vieillissement des plantations et les difficultés de replantation engendrent des chutes de revenus. Le cycle de vie familial intervient également. Le vieillissement des planteurs peut être une incitation à l'adoption de l'élevage. Cependant les tentatives d'innovations se heurtent à de sérieux problèmes, ici hiérarchisés par enquêtes dans les grands pays cacaoyers. Les contraintes sont les maladies, mais aussi les vols, les dégâts occasionnés par les animaux aux dépends des cacaoyères, le système d'alimentation, toutes les difficultés à passer d'un élevage extensif a semi-intensif. L'innovation butte sur un manque de capital et/ou de formation. Néanmoins, parmi les innovations, dans les 3 pays, l'intégration émerge avec un début de fertilisation organique, plutôt inattendu.
Mots-clés : élevage; ghana; côte d'ivoire; sulawesi
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