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Réactivité des producteurs à la crise cotonnière : cas des assolements des exploitations familiales agricoles au Nord Cameroun

Wey J., Bourou M., Folefack D.P., Havard M.. 2008. In : Atelier à mi-parcours PCP REPARAC Dynamiques des Exploitations Agricoles au Cameroun, Mbalmayo du 17 au 19 juin 2008. s.l. : s.n., 12 p.. Atelier à mi-parcours PCP REPARAC Dynamiques des Exploitations Agricoles au Cameroun, 2008-06-17/2008-06-19, Mbalmayo (Cameroun).

Au Nord-Cameroun, la culture cotonnière est l'activité rémunératrice dominante des exploitations familiales agricoles (EFA). La crise cotonnière avec pour corollaires la libéralisation de la filière coton et le désengagement des Etats, a des effets les EFA. Pour étudier comment la crise s'est répercutée sur les assolements des EFA, l'Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) et le Pôle de Recherche Appliqué au Développement des Savanes d'Afrique Centrale (PRASAC) ont réalisé entre 1999 et 2007 une étude comparative des EFA dans quatre terroirs de la zone cotonnière (Fignolé, Gadas, Mafa Kilda, Mowo), représentant des situations agro-écologiques contrastées. Ces enquêtes ont concerné la totalité des exploitations de ces villages en 1999 (904) et en 2004 (808) et un échantillon de 30% en 2007, soit 241 exploitations. La superficie cultivée se répartie entre les cultures de maïs et sorgho (50%), le coton (29%), l'arachide (15%), et diverses cultures comme le niébé, le voandzou, le riz et quelques cultures maraîchères et fruitières (6%). Entre les villages, la part du coton dans l'assolement est quasiment la même, .les différences se situent sur les céréales, plus de maïs à Mafa Kilda et Fignolé, plus de sorgho à Mowo et Gadas, et plus d'arachide à Mafa Kilda. Peu de superficies sont consacrées aux autres cultures. Les revenus sont assurés à plus de 60% par les productions végétales, le reste provient de l'élevage, encore peu important, et les activités extra agricoles. L'impact de la crise cotonnière sur les assolements des exploitations, a été analysé à l'aide d'une typologie par segmentation sur la superficie en coton par exploitation: [1) sans coton, 2) entre 0 et 0,25 ha de coton, 3) entre 0,25 et 0,5 ha de coton, 4) entre 0,5 et 1 ha de coton, 5) entre 1 et 2 ha de coton]. Les analyses ne montrent pas de différences notables entre 1999 et 2004 quelque soient les types ; ces chiffres étant en conformité avec les statistiques de production de la so

Mots-clés : coton; gossypium; cameroun; cameroun nord

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