Dans le but d'optimiser le contrôle du foreur de la canne à sucre, à l'île de la Réunion, nous avons développé un programme de lutte biologique par lâchers inondatifs de Trichogramma chi/onis. Les premiers résultats montrent un gain de production nettement significatif (15 à 25%). A présent, pour que cette lutte soit transférable aux planteurs, il est nécessaire d'en diminuer le coût (prix des parasitoïdes et salaire de la main d'oeuvre au champ). Mettre en évidence une possibilité d'arrêt de développement à faible température chez ce parasitoïde serait essentiel pour sa production en masse et pour limiter le nombre de lâchers au champ.