Utilisation de l'interférence ARN pour l'activation post-transcriptionnelle de gènes viraux et le contrôle de la réplication de deux virus animaux in vitro : morbillivirus (ARN) et peste porcine africaine (ADN)
Keita D.. 2008. Montpellier : UM2, 256 p.. Thèse de doctorat -- Biologie cellulaire. Virologie.
Ce travail avait pour objectif d'utiliser le mécanisme de l'interférence ARN pour le contrôle in vitro de la réplication de virus à ARN (Morbillivirus) et à ADN (Asfivirus). Par une approche bioinformatique et biologique par mesure de l'inhibition de la réplication de ces virus en culture cellulaire, des gènes cibles et des siARN actifs ont été mis en évidence. Le genre Morbillivirus inclus d'importants pathogènes de l'homme et de l'animal, comme le virus de la rougeole, de la peste des petits ruminants et celui de la peste bovine. La nucléoprotéine (N) joue un rôle central dans la transcription et la réplication des Morbillivirus, aussi, nous avons définis des siARN dirigés contre les séquences conservées déterminées par alignement multiple du gène N de ces virus. Dans le cas du virus à ADN étudié, le virus de la peste porcine africaine, l'objectif consistait à déterminer le rôle dans la réplication virale, de quatre gènes présents dans une région devant être délétée pour l'atténuation raisonnée du virus. Pour les pays confrontés à ces maladies virales extrêmement contagieuse, le développement de vaccins thérapeutiques reposant sur l'interférence ARN est un progrès majeur en santé animale, spécialement pour la peste porcine africaine contre laquelle il n'y a pas encore de vaccin et pouvant déboucher sur de nouvelles stratégies de lutte.
Mots-clés : virus peste porcine africaine; morbillivirus; virus peste petits ruminants; arn; adn; vaccin; réplication
Thèse