Croissance urbaine et innovations dans les filières vivrières : cas du maïs et du niébé dans les savanes du Cameroun
Fofiri Nzossié E.J., Ndamè J.P., Temple L., Ndjouenkeu R., Simeu Kamdem M.. 2008. In : INRA, SFER, CIRAD. 2èmes Journées de recherches en sciences sociales, Lille, 11 et 12 décembre 2008. s.l. : s.n., p. 1-24. Journées de recherches en sciences sociales. 2, 2008-12-11/2008-12-12, Lille (France).
L'accroissement des populations urbaines dans la région soudano sahélienne du Cameroun modifie les stratégies productives sur la diversification des productions vivrières. Le maïs et le niébé comptent parmi les cultures dont le niveau actuel de production est l'un des plus remarquables. Si l'autoconsommation contribue à absorber plus de la moitié de la production suivant les localités et les habitudes alimentaires, les marchés urbains par hypothèse constituent les principaux points d'acheminement de la production commercialisée qui génère des revenus aux producteurs, et créée des conditions favorables à des changements technologiques. Quelle est la réalité de cette hypothèse ? Pour la tester nous mobilisons une enquête de consommation réalisée en août 2007 à Ngaoundéré, Garoua et Maroua, principales villes des savanes du Cameroun, sur un échantillon de 450 ménages. Cette enquête montre que c'est en période de soudure qu'apparaissent les principaux problèmes d'insécurité alimentaire qui de fait, rendent les productions de riz et de maïs incoutournables. Deux explications sont soulignées. La première porte sur le caractère limité des surplus de céréales locales des zones rurales pendant cette période difficile. La deuxième porte sur l'innovation des producteurs qui diversifient leurs systèmes vivriers.
Mots-clés : zea mays; vigna unguiculata; cameroun
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