Gond V., Bernard J.Z., Brognoli C., Brunaux O., Coppel A., Demenois J., Engel J., Galarraga D., Gaucher P., Guitet S., Ingrassia F., Lelièvre M., Linarès S., Lokonadinpoulle F., Nasi R., Pekel J.F., Sabatier D., Thierron V., De Thoisy B., Trébuchon J.F., Verger G.. 2009. In : Joseph Philippe (ed.). Ecosystèmes forestiers des Caraïbes. Paris : Karthala, p. 461-481. Colloque International et Pluridisciplinaire sur Les Ecosystèmes Forestiers des Caraïbes : entre Ecologie et Developpement (de la Connaissance fondamentale à la Gestion Durable), 2005-12-05/2005-12-10, Trois-Ilets (Martinique).
Caractériser la surface terrestre est important pour analyser la diversité des paysages et pour appréhender les changements d'utilisation du sol. En général, dans les cartographies de végétation de l'Amazonie et du plateau des Guyanes, la forêt est représentée sous la forme d'une grande couche verte homogène (TREES web page; Eva et al., 2004). Les cartes détaillées des zones forestières tropicales restent rares et généralement elles ne concernent qu'une région ou un pays. Une des raisons principales de cette lacune cartographique est la difficulté d'observer et de surveiller de vastes étendues de forêts tropicales à un coût raisonnable. Par ailleurs, les investigations sur le terrain sont souvent focalisées sur des espaces limités. Les stations de recherche, quand elles existent, restent cantonnées à l'observation d'une petite portion de territoire et leurs résultats sont difficilement généralisables aux échelles régionales, nationales ou continentales. Finalement, peu d'informations sont utilisables pour caractériser les grands espaces forestiers tropicaux comme ceux du plateau des Guyanes. De ce fait, ces forêts sont pratiquement inconnues à cause d'une part de leur immensité et d'autre part de leur inaccessibilité. La télédétection apparaît potentiellement intéressante dans un tel contexte, pour analyser d'aussi grands espaces. Cela malgré les sérieuses limitations pour l'utilisation des longueurs d'onde visible, dues principalement à la couverture nuageuse quasi permanente de ces régions. Seules les données radar ne sont pas gênées par les nuages ou des survols à très basse altitude. Les capteurs radar sont de très bons instruments pour évaluer le relief, les cours d'eau et les contacts forêt/non-forêt. Malheureusement, ils sont assez limités pour différencier les types de forêt comme nous souhaitions le faire dans cette étude (Van der Sanden 1997). C'est pourquoi nous proposons une approche basée sur l'utilisation d'une série annuelle de données journalières is
Mots-clés : écosystème; forêt tropicale; télédétection; imagerie par satellite; image spot; suriname; guyane française; guyana; france
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