Utilisation des essences forestières dans la végétalisation des carrières et sites miniers : choix d'espèces, dispositifs et statistiques
Galiana A., Le Roux C., Domergue O., Duponnois R.. 2009. In : Journées Scientifiques sur les Symbioses Végétales et leur Utilisation en Biotechnologie au SErvice de la Végétalisation des Carrières et Sites Miniers, 12-14 mai 2009, Oran, Algérie. s.l. : s.n., 1 p.. Journées Scientifiques sur les Symbioses Végétales et leur Utilisation en Biotechnologie au SErvice de la Végétalisation des Carrières et Sites Miniers, 2009-05-12/2009-05-14, Oran (Algérie).
Les sites de carrières ou miniers constituent des environnements très particuliers où les plantes spontanées et les sols de surface sont détruits ou exportés avant exploitation. Ainsi, le substrat résiduel contient d'infimes quantités de matière organique et d'éléments minéraux bio-disponibles comme le carbone, l'azote ou le phosphore. Les conditions édapho-climatiques spécifiques aux sites de carrières ou miniers de la zone méditerranéenne, notamment la sècheresse et la salinité, accentuent la dégradation de ces écosystèmes où la colonisation spontanée d'espèces végétales reste très limitée. Par ailleurs, dans la majorité des pays du pourtour méditerranéen, l'exploitation de tels sites est encadrée par une législation rigoureuse imposant la mise en oeuvre de programmes de végétalisation et de restauration du milieu après extraction du substrat. De tels programmes requièrent le choix d'espèces végétales particulièrement adaptées et tolérantes à ces contraintes du milieu, notamment en zone littorale. Le statut symbiotique de ces espèces est un autre critère de choix essentiel. Ainsi, certaines ont la capacité de fixer l'azote atmosphérique (N2) grâce à leur association symbiotique avec rhizobium (Légumineuses) ou Frankia (plantes actinorhiziennes), bactéries du sol formant des nodosités racinaires. Ceci leur permet de croître sur des sols très pauvres ou dépourvus de N et d'enrichir le sol en N après accumulation et minéralisation de la litière, avantage compétitif déterminant qui en fait des espèces de choix prioritaires pour la végétalisation de carrières. De même, les symbioses mycorhiziennes, qui concernent 95% des espèces végétales, permettent aux plantes de croître sur des sols pauvres grâce au symbionte fongique qui améliore leur capacité à assimiler les éléments minéraux, le phosphore en particulier, et leur permet de mieux résister à la sècheresse. Alors qu'un nombre important d'essais d'introduction d'espèces de Légumineuses et/ou mycotrophes arbustives et
Documents associés
Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Galiana Antoine — Persyst / UMR Eco&Sols