Yield variation and biomass measurements on mature cocoa trees in Vanuatu
Bastide P., Aguilar P., Lachenaud P., Paulin L., Jimmy I., Bouletare G.. 2010. In : 15th International Cocoa Research Conference : cocoa productivity, quality, profitability, human health and the environment. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, p. 291-297. Conférence internationale sur la recherche cacaoyère. 15, 2006-10-09/2006-10-14, San José (Costa Rica).
Pour acquérir une meilleure compréhension de la façon dont fonctionne un peuplement de cacaoyers adultes lorsqu'il est en phase de pleine production, il est nécessaire d'évaluer la biomasse représentée par les individus de ce peuplement. Il s'agit de l'une des étapes nécessaires à la création d'un modèle " fonctionnel du système ", même simplifié, basé sur la connaissance des intrants (principalement la photosynthèse) et des extrants (croissance, rendement, etc.). L'objet de notre travail était de quantifier la biomasse pendant trois ans, dans une plantation de cacaoyers adultes en pleine production, et de mieux comprendre comment la biomasse était répartie à l'échelle de chaque arbre. Cela faisait intervenir une étude statique destinée à déterminer les poids des différents organes de la plante, par opposition à une étude dynamique telle qu'elle fut réalisée pour le cocotier, où la dynamique de la répartition de la matière sèche a été étudiée durant un an au Vanuatu, pendant la même période, dans des conditions environnementales similaires. Le site choisi pour l'expérimentation était le Centre agronomique de recherche et de formation du Vanuatu, à Valeteruru (Espiritu Santo Island), du fait de son environnement pédoclimatique favorable qui réduisait les contraintes et les facteurs limitant la croissance et le développement des cacaoyers. Les principaux résultats ont apporté un grand nombre d'informations sur la répartition de la matière sèche entre les différentes parties de l'arbre, entre les organes aériens et souterrains. Le " puits " le plus important était constitué par les feuilles, pour lesquelles la quantité émise pouvait être deux fois plus importante que celle qui est présente sur l'arbre. La surface foliaire des arbres adultes présentait des différences considérables, même pour des arbres qu'on aurait pu supposer phénotypiquement uniformes. Il est donc apparu que ces variations n'étaient pas seulement l'expression d'un potentiel génétique. Les coefficient
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- Paulin Louis — Persyst / UPR AIDA