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Gestion des effluents d'élevage à l'échelle d'un territoire : cas des unités de traitement et des plans d'épandage collectifs

Paillat J.M., Guerrin F., Lopez-Ridaura S., Van Der Werf H.M.G., Medoc J.M., Morvan T., Leterme P., Saint Macary H.. 2010. Les Colloques de l'Académie d'Agriculture de France (1) : p. 119-134. Journée Elevages intensifs en environnement, les effluents : menace ou richesse ?, 2009-04-28, Paris (France).

Les lisiers sont très souvent perçus comme une nuisance, Leur gestion doit être mieux raisonnée au niveau de l'exploitation d'élevage ou au sein d'un territoire, Dans ce but des collectifs d'éleveurs proposent des innovations organisationnelles. A partir de deux études de cas, cet article présente différentes méthodes pour aider ces collectifs dans leurs choix. Dans le cas de Grand Ilet (Ile de la Réunion). le modèle APPROZUT permet de simuler différentes stratégies d'approvisionnement d'une unité de traitement collective. Une stratégie réactive basée sur le niveau des stocks des élevages paraît meilleure: pas de débordement des fosses de stockage et forte robustesse en présence d'aléas. Dans le cas du sud-est de l'Ille ct Vilaine, l'Analyse de Cycle de Vic (ACV) ct le modèle COMET ont été utilisés pour aider il la gestion collective de lisier porcin. La performance environnementale du scénario Transfert (plan d'épandage collectif) est a priori meilleure que celle du scénario traitement (nitrification-dén itrification) pour les indicateurs eutrophisation. acidification et utilisation d'énergie non renouvelable, essentiellement du fait de la substitution d'engrais de synthèse par le lisier. Cette meilleure performance est obtenue sous réserve de la bonne réalisation du plan d'épandage collectif. Afin d'étudier les aspects logistique et agronomique de cc plan, le modèle COMET a été utilisé pour simuler le transfert de lisier de porcs de 11 élevages vers 22 exploitations situées il une distance moyenne de 44 km. En comparant une fin d'hiver humide (2001) et sèche (2002), les simulations montrent que le taux de réalisation du plan (quantité épandue/quantité prévue) varie selon la répartition des cultures, l'aptitude des sols il l'épandage ct la disponibilité du matériel. Ce taux influe sur les émissions gazeuses au stockage ct il l'épandage. ne seconde ACV réalisée il partir des !lux simulés par COMET montre une grande variabilité des ;performances agronomiques et envir

Mots-clés : élevage intensif; production animale; eau usée; gestion des déchets; traitement des eaux usées; impact sur l'environnement; pollution par l'agriculture; développement régional; association d'agriculteurs; approche participative; france; coopérative d'élevage

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