De l'association d'intérêt collectif au groupement de développement agricole : le changement institutionnel et son impact sur le fonctionnement des périmètres publics irrigués tunisiens
Mouri H., Marlet S.. 2007. s.l. : s.n., 8 p.. Séminaire Wademed sur l'avenir de l'agriculture irriguée en Méditerranée. 3, 2006-11-06/2006-11-07, Cahors (France).
Sur la base d'une situation héritée du droit coutumier et musulman et des réformes coloniales, et après une courte période collectiviste dans les années 1960, le Code des eaux devient en 1975 la référence organisant la propriété et l'exploitation de l'eau en Tunisie. Il donne le départ d'une évolution progressive des institutions, marquée par une décentralisation des services de l'Etat et une autonomie croissante des organisations d'usagers de l'eau. Ce processus rapide ne semble toutefois pas avoir totalement rempli ses objectifs. Ces institutions (AIC, puis GIC, et demain GDA) restent encore souvent dépendantes de l'Etat, sur un plan technique, financier ou politique. Leurs attributions définies par l'Etat restent encore mal appréhendées par les usagers ou leurs responsables. Les difficultés qui en découlent sont analysées à travers l'exemple de périmètres publics irrigués de Kasserine.
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- Marlet Serge — Dgdrs / Dgdrs