La désertification des zones sahariennes et sub-sahariennes résulte d'une dégradation du couvert végétal e d'un appauvrissement des caractéristiques physiques, chimiques (teneurs en éléments minéraux en matière organique. etc) et biologiques (activité microbienne. altération de la structure des communautés microbiennes. etc) des sols. Les champignons mycorhiziens à arbuscules considérés comme étant de éléments clés dans les processus régissant le bio-fonctionnement des sols, sont particulièrement affectés pa Ia dégradation du couvert végétal tant au niveau de leur abondance que de leur diversité. Ces symbiotes fongiques améliorent la croissance des plantes mais aussi interagissent avec d'autres groupes de microorganismes (Ex: Pseudomonas fluorescents) pour former un complexe trophique qui est impliqué dan des mécanismes biologiques aboutissant à la libération de nutriments disponibles (N. P) pour la plante; partir de la matrice organique et/ou minérale des sols. La valorisation de la symbiose mycorhizienne dans les programmes de reboisement des zones sahariennes e sub-sahariennes est généralement limitée par le besoin important en "inoculum fongique" nécessaire pou coloniser le sol déficient en propagules fongiques infectieuses. Une alternative à ce problème serait d'utiliser des plantes natives et pionnières du milieu à réhabiliter, espèces végétales qui sont généralement hypermycotrophes. Cette présentation a pour objectif de présenter les résultats obtenus dans le cadre d'un projet de recherche visant à identifier différentes plantes pionnières natives des zones arides marocaines et susceptibles di faciliter la croissance de A. raddiana (Acacia sahélien) en améliorant la fertilité des sols. Différentes espèce appartenant aux genres Artemisia. Retama. Withania. Lavandula et Latinea ont stimulé significativement la croissance juvénile de A. raddiana avec en particulier un effet positif sur sa nutrition minérale et son statu mycorhizien. Ces résultats montrent qu'il