Bainville S., Bertzky M., Bigombe Logo P., Billand A., Boucher J.F., Charrouf Z., Cissé M., Defo L., Deschênes P., Ducourtieux O., Dufumier M., Feintrenie L., Garcia C.A., Guillitte O., Huybens N., Karsenty A., Koné I., Kouadio A.S., Lescuyer G., Rizzotti N., Robert C., Robinson P., Hassani K.S., Seyni S., Tchamba M., Tiega A., Triboulot P., Villeneuve C., De Wasseige C.. 2012. Québec : IEPF, 564 p.. (Points de repère : IEPF, 21).
Présentation de l'éditeur : La forêt n'est pas le poumon de notre planète. Son rôle dans la régulation de l'oxygène atmosphérique est mineur, voire négligeable. Elle est bien plus que cela, bien plus qu'un puits de carbone ou un stock de ressources ligneuses et d'énergie. Elle se situe au coeur de très nombreuses préoccupations environnementales et sociétales majeures. Elle est pourvoyeuse d'une multitude de services environnementaux cruciaux pour la survie d'une portion significative de l'humanité, dont certaines des populations vivant dans les conditions les plus précaires. L'économie verte, si elle a comme objectif l'éradication de la pauvreté, doit contribuer à la santé des écosystèmes forestiers. La forêt couvre encore aujourd'hui 30 % des terres émergées. Elle reste le principal réservoir de la biodiversité continentale. Elle exerce toujours des fonctions régulatrices majeures soutenant la résilience de l'ensemble des écosystèmes terrestres et procurant de nombreux bénéfices écosystémiques à l'humanité, en partie quantifiables (atténuation des changements climatiques, protection contre l'érosion, fertilité des sols) et d'autres plus difficiles à quantifier comme la régulation du cycle de l'eau dont la valeur n'est pas moindre. Elle répond encore directement aux besoins de subsistance d'un cinquième de l'humanité. Elle offre un marché de biens et de services à hauteur de 327 milliards de dollars US (2004), générant 60 millions d'emplois. Plusieurs forces directrices (croissance démographique soutenue, urbanisation galopante, mondialisation de l'économie, changements climatiques, changements culturels et sociétaux...) concourent à la disparition des forêts au rythme de 13 millions d'hectares par an pendant la dernière décennie, essentiellement dans la zone tropicale.Par ailleurs, une partie signifiante de leur surface actuelle a été profondément modifiée par une surexploitation de leurs ressources, la pollution et la fragmentation des espaces qu'elles couvrent e
Mots-clés : forêt; forêt tropicale; gestion des ressources naturelles; ressource forestière; communauté rurale; population rurale; service; pauvreté; système de valeurs; développement durable; dégradation de l'environnement; déboisement; gouvernance; politique forestière; politique de développement; afrique; service environnemental
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Agents Cirad, auteurs de cette publication :