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Caractérisation des sols de Loundoungou et de Mokabi (Congo) : Rapport de mission DynAfFor, 2 au 24 avril 2014

Freycon V.. 2014. s.l. : s.n., 64 p..

L'objectif de cette étude était de caractériser les sols des dispositifs de Loundoungou et de Mokabi, deux dispositifs de 800 ha de la République du Congo, dans le cadre du projet DynAfFor, en partenariat avec les sociétés forestières CIB-Olam et Mokabi SA. Nous avons effectué 33 sondages tarière pour estimer la variabilité spatiale des sols et décrit 3 profils de sol représentatifs de ces deux sites. Nous avons prélevé des échantillons de sols en vue d'analyses physico-chimiques qui permettront de valider les observations de terrain et de classer les sols dans le système international WRB. Les sols majoritaires de Loundoungou sont a priori des Xanthic Acrisols, des sols argilo-sableux à sablo-argileux et " rouge-jaune " (5YR), tandis que les sols majoritaires de Mokabi sont des Rhodic Arenosols et des Rhodic Acrisols, des sols sableux à argilo-sableux et rouges (2.5YR). Dans ces deux dispositifs, nous avons observé une variation de la texture des sols en fonction de la topographie et de l'altitude, même à Mokabi où les pentes sont très faibles, ce qui suggère la présence d'un axe de drainage souterrain. La gamme de variabilité des sols de Loundoungou (Acrisol-Arenosol- Gleysol), plus étendue que celle des sols de Mokabi (Acrisol-Arenosol), est à relier avec la présence de cours d'eau ou de bas-fonds proches du dispositif. Les deux dispositifs sont très marqués par la présence de termitières épigées du genre Macrotermes. Même si ces termitières sont différentes par leur taille, espèce et activité, elles influencent localement les propriétés des sols et créent des micro-habitats qui pourraient occuper jusqu'à respectivement 15% et 8 % de la superficie de Loundoungou et de Mokabi. Ces deux dispositifs pourraient alors être des terrains d'étude privilégiés pour tester la théorie de la niche, une des théories qui est avancée pour expliquer la grande diversité floristique de la forêt tropicale humide. Enfin, nos observations suggèrent que, dans le passé, le dispositif de

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