Trajectoires possibles vers une agriculture motorisée dans les pays cotonniers. Du cas du Burkina Faso vers des propositions pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre
Side S.C., Havard M.. 2014. In : 6ème Séminaire Géocoton 2014 'Le coton africain : évolution des principaux facteurs de production en zone cotonnière', Paris, France, du 29 septembre au 3 octobre 2014. s.l. : s.n., 28 p.. Séminaire Géocoton 2014. 6, 2014-09-29/2014-10-03, Paris (France).
Le coton, principale culture d'exportation, et support du développement de la mécanisation agricole (traction animale, motorisation) a été retenu pour cette analyse de la dynamique de la mécanisation agricole au Burkina Faso. Depuis plusieurs décennies, les différents projets et programmes de promotion de la mécanisation agricole ont permis d'améliorer le niveau de mécanisation pour la traction animale et très peu pour la motorisation. Toutefois, une frange importante d'agriculteurs familiaux sont toujours en agriculture manuelle. Cette étude vise, pour le cas du Burkina Faso, à identifier les actions publiques de soutien à la mécanisation de l'agriculture et à appréhender les modes de gestion des équipements agricoles à promouvoir ainsi que les techniques et technologies à privilégier. Pour ce faire, elle s'appuie sur le cadre méthodologique d'élaboration d'une stratégie nationale de mécanisation agricole, le cadre d'analyse de l'offre et de la demande de mécanisation agricole, et le cadre de conception et d'analyse des services de conseil agricole. La demande de mécanisation agricole est forte et étroitement liée au type d'exploitation agricole familiale : traction animale pour les petites et moyennes, traction animale et motorisation pour les grandes. Mais l'accès à des sources de financements pour l'acquisition de matériels agricoles est quasi-inexistant. De plus, face à cette demande, l'offre d'équipements est réduite et articulée essentiellement autour de la fourniture d'équipements agricoles aux producteurs, et de la fourniture de services de maintenance à travers des entités publiques et parapubliques, souvent à des taux subventionnés. Cette offre est très disparate et ne répond que très partiellement à une demande des agriculteurs vague, car ne reposant pas sur une analyse détaillée de leurs besoins. Les compétences humaines et les services appropriés à un développement harmonieux et durable de la mécanisation sont réduits à la portion congrue. Il n'existe
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