Proposition pour la mise en place d'un réseau régional de parcelles permanentes dans les forêts du bassin du Congo : Projet " Systèmes de surveillance et de MNV nationaux avec une approche régionale pour les pays du bassin du Congo "
Sonké B., Gonmadje C., Renard Q., Gourlet-Fleury S., Rossi V.. 2014. Rome : FAO, 35 p..
Dans le cadre des efforts internationaux visant à atténuer le changement climatique, le programme REDD+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts, conservation des stocks de carbone forestier, gestion durable des forêts et amélioration des stocks de carbone forestier) de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) vise à fournir des incitations positives aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de leurs activités forestières. En Afrique centrale, où se situe le second massif forestier tropical mondial, les pays de la Comifac (Commission des forêts d'Afrique centrale) veulent résolument s'engager dans le mécanisme Redd+. Pour ce faire, les pays du bassin du Congo ont besoin de développer un système de suivi des forêts fiable et opérationnel capable de mesurer les émissions et absorptions de GES liées au secteur forestier. Selon les lignes directrices du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), la meilleure approche pour estimer les facteurs d'émissions (i.e. la variation des stocks de carbone résultant des processus de dégradation ou de toute autre activité Redd+) consiste à utiliser des données obtenues grâce à des mesures répétées de parcelles d'échantillonnage permanentes, permettant ainsi de mesurer directement les changements de la biomasse forestière par zone et par unité de temps. Cette proposition découle de l'étude réalisée dans le cadre du projet régional MNV/FAO/Comifac (projet " Systèmes de surveillance et de MNV nationaux avec une approche régionale pour les pays du bassin du Congo) et du protocole d'accord entre la FAO et une équipe d'experts internationaux (deux chercheurs du Cirad-France, un chercheur de l'Irad-Cameroun et un chercheur de l'Université de Yaoundé I) pour étudier la faisabilité de la mise en place d'un réseau régional de parcelles permanentes dans les forêts du bassin du Congo.
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