Suivi in situ et en continu des flux d'eau et de contaminants après apports de produits résiduaires organiques sous cultures maraichères
Feder F., Diallo F., Ndour Y.B., Ndiaye-Cissé M.F., Ndienor M., Masse D.. 2016. In : 6ème Conférence Internationale de Métrologie (CAFMET 2016). s.l. : s.n., 1 p.. Conférence Internationale de Métrologie, 2016-03-21/2016-03-24, Dakar (Sénégal).
Dans la région périurbaine de Dakar (Sénégal), les petites exploitations familiales produisent des cultures maraîchères parfois depuis plusieurs décennies sur des arénosols. Ces sols sont naturellement très peu fertiles mais intensément cultivés ; ils requièrent donc de fréquents apports de matières organiques qui peuvent être d'origine agricole (lisiers, fumiers, fientes, composts...), urbaine (boues de station d'épuration, déchets ménagers ...) ou agro-industrielle (déchets d'abattoirs, tourteaux, vinasses.. .). Ces apports de produits résiduaires organiques (PRO) par les agriculteurs sont peu maitrisés à cause de l'absence de connaissances fiables sur leurs valeurs fertilisantes : forte variabilité de leurs compositions chimiques, diversité des produits, apports de plusieurs PRO conjointement... Cette situation génère de forts risques de pollution des écosystèmes par les contaminants présents dans ces PRO : éléments majeurs tels les nitrates, éléments trace métalliques, etc. Afin de comprendre les déterminants de ces risques de pollution, nous avons mis en place une expérimentation sur la station de l'ISRA à Sangalkam . Trois PRO apportés à deux doses différentes sont comparés à une fertilisation minérale classique témoin (T). Les PRO testés sont : une boue de station d'épuration (B), une litière de volaille (LV) et un digestat de méthanisation (DM). Ces PRO sont apportés à une dose équivalente à la fertilisation minérale témoin (100 %) et à une dose double (200 %). Toutes ces modalités sont répétées trois fois et forment ainsi 21 parcelles élémentaires. Afin de suivre et de quantifier les transferts de contaminants dans les sols et vers les nappes phréatiques, nous avons mis en place différents instruments de mesure sur une des répétitions de chaque modalité, soit sept parcelles : T, B100, B200, LV100, LV200, D M 100 et D M 200. Les instruments suivants ont été installés à 20, 40 et 60 cm de profondeur : (i) des sondes TDR (Time Domain Reflectometry, réflectomét
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Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Feder Frédéric — Persyst / UPR Recyclage et risque