De la protection intégrée des cultures à la protection agroécologique des cultures
Deguine J.P., Nurbel T., Ratnadass A., Aubertot J.N.. 2018. Saint-Pierre : s.n., 1 p.. Journées UMT FioriMed –ARMEFLHOR, 2018-11-21/2018-11-21, Saint-Pierre (Réunion).
L'Integrated Pest Management (IPM) est le paradigme qui régit la protection des cultures depuis près de 60 ans sur tous les continents. A l'origine développé pour promouvoir la lutte biologique et pour réduire les effets négatifs de la lutte chimique, par une combinaison harmonieuse de différents procédés, l'IPM a vu ses définitions et, par conséquent, ses interprétations se multiplier au fil des années. L'application de l'IPM sur le terrain a donné lieu à des pratiques dont la plupart sont restées basées sur l'utilisation de pesticides. La forme la plus vertueuse de l'IPM (the True IPM) a été peu adoptée, aussi bien dans les pays du Nord que dans les pays du Sud. En France, cette protection intégrée des cultures (PIC), a connu un sort comparable. Compte-tenu à la fois des difficultés diverses de mise en oeuvre ainsi rencontrées de l'IPM et de la nécessité de mieux prendre en compte la durabilité écologique des agroécosystèmes, un nouveau concept, celui de la protection agroécologique des cultures (PAEC) a été formalisé depuis une dizaine d'années. Déclinaison de l'agroécologie à la protection des cultures, il repose sur un raisonnement écologique du fonctionnement durable des agroécosystèmes et implique une démarche ordonnée, systémique et participative, prenant aussi en compte les enjeux socioéconomiques, environnementaux et sanitaires.
Documents associés
Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Deguine Jean-Philippe — Bios / UMR PHIM
- Ratnadass Alain — Persyst / UPR AIDA