Spécificités floristiques et potentiel pastoral des parcours camelins Sahariens
Chehma A., Huguenin J.. 2019. In : Recueil des résumés du SIPPAABM 2019, 3ème séminaire international sur les pâturages, les parcours et l’alimentation des animaux dans le bassin Méditerranéen. El-Tarf : Université Chadli Bendjedid El-Tarf, p. 22-22. Séminaire International sur les Pâturages, les Parcours et l’Alimentation des Animaux dans le Bassin Méditerranéen. 3, 2019-04-09/2019-04-10, El-Tarf (Algérie).
Contexte et objectifs: le Sahara occupe plus des ¾ du territoire algérien. Ce milieu biophysique extrême, dont les conditions s'avèrent particulièrement contraignantes, se révèle néanmoins pourvus d'un couvert floristique singulier adapté à cet environnement désertique. Il est composé de formations géomorphologiques variantes dont les conditions peuvent être plus ou moins favorables à la survie et la prolifération de cette flore spontanée. Il résulte de ces formations six principaux types de parcours camelins sahariens, représentant la principale ressource alimentaire pour le dromadaire, qui demeure la seule espèce d'élevage apte à valoriser ce type de plantes. Matériel et méthodes: cette étude s'appuie de nos études de terrains, de la synthèse de leurs résultats, concernant les parcours camelin, durant les deux dernières décennies. Résultats et discussion: ces parcours offrent une richesse floristique appréciable, composée de 112 espèces broutées par le dromadaire (24 vivaces et 88 éphémères), appartenant à 38 familles. Leur distribution spatiale est variable selon les types de parcours, et les lits d'oueds abritent la plus grande proportion avec 69.64% et les sols salés, la plus faible, avec seulement 2,24 %. Nous avons enregistré une production de la phytomasse aérienne variable suivant les terrains où se trouvent les parcours. Les sols sableux et les lits d'oueds enregistrent les plus grandes valeurs, avoisinant les 3 000 kg ms/ha, et les autres parcours, avec des valeurs plus faible, ne dépassant guère les 100 kg de ms / ha. Concernant la production d'énergie et de protéines, les valeurs enregistrées sont toujours spatialement variables. Nous retrouvons un effet terrain où les sols sableux et les lits d'oueds présentent les plus grandes valeurs, moyennant les 1 000 UFL/ha, et 100 000 g de PDI / ha tandis que les autres parcours de dépassent guère les 40 UFL / ha et 8 000 g de PDI / ha. Ainsi, nous pouvons estimer une capacité de charge cameline moyenne de ces p
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