Mettant en commun leur perception des enjeux et leur connaissance des dispositifs français à l'international, cinq représentants à l'étranger des grands organismes de recherche français (CNRS, INRA, IRD et Cirad) soulignent les bénéfices que la recherche française pourrait tirer d'une simplification de l'offre française en matière d'outils du partenariat en Science et Technologie pour l'Innovation. Aujourd'hui, les partenariats internationaux peuvent s'inscrire dans des Unités Mixtes à l'International (UMI), des Laboratoires Internationaux Associés (LIA), des Unités Mixtes des Instituts Français de Recherche à l'Etranger (UMIFRE), des Groupements de Recherche à l'International (GDRI), des Projets Internationaux de Coopération (PIC) avec le CNRS, des LAI avec l'INRA, des UMI, des Laboratoires Mixtes Internationaux (LMI), des Programmes prioritaires régionaux (PPR) de l'IRD, des Jeunes Equipes Associées à l'IRD (JEAI) avec l'IRD et dans des Dispositifs en Partenariat (DP) avec le Cirad. Les auteurs proposent un regroupement autour de trois types de dispositifs en se basant sur des modalités de gestion du partenariat institutionnel et opérationnel. Dans les Unités Mixtes à l'International (UMI) toutes les formes de gouvernance seraient partagées entre les partenaires. Au sein des Laboratoires Associés à l'International (LAI), les équipes resteraient autonomes autour d'un projet et de ressources partagés. Enfin, les Groupements de Recherche à l'International seraient des réseaux relativement informels constitués autour d'un projet scientifique et, le cas échéant, d'une charte d'adhésion. Pour atteindre cette convergence, les négociations entre organismes pourraient se dérouler sous l'égide des deux ministères les plus concernés, le MENESR et le MAEDI, dans le cadre de concertation fourni par les Alliances.