La fin du XXe siècle avait été marquée par un effort important en Afrique subsaharienne de promotion d'une intensification agricole basée sur les principes de la révolution verte. Ce modèle de production fréquemment observé en zones cotonnières reposait aussi sur une large adoption de la culture attelée et de l'intégration agriculture élevage. Aujourd'hui, cette intégration demeure mais est fragilisée par un accroissement considérable de l'usage des herbicides et l'abandon du travail du sol avant et durant le cycle cultural. L'herbicide est considéré dans les campagnes comme une marque de progrès et d'accroissement de la productivité du travail, même si on peut s'inquiéter sur les impacts sanitaires et environnementaux de son utilisation massive.