La mécanisation s'est développée grâce à une politique d'équipement extrêmement favorable entre 1958 et 1980. Elle était entièrement contrôlée par l'État, de l'organisation et la gestion du crédit à l'approvisionnement en matériel des coopératives de paysans ou des sociétés de développement en passant par la fabrication des matériels de culture attelée. Bien entendu, les priorités ont surtout concerné la traction animale et la production arachidière qui étaient les deux piliers du programme agricole. La motorisation est peu utilisée et elle est concentrée sur les périmètres irrigués du Delta du fleuve (riz et canne à sucre surtout). Elle a toujours été gérée par des organismes d'État (SAED) ou des agro-industries pour leur propre compte (CSS, SOCAS, SNTI), mais avec le désengagement de la SAED, certaine (SNTI) augmente leurs prestations de service sur les périmètres de la SAED. Les paysans n'ont été concernés que par la fourniture d'emploi salariés (conducteurs, mécaniciens) et les prestations de service subventionnées en travail du sol et battage sur les parcelles que la SAED leur attribuait. La maintenance et l'approvisionnement en matériels et pièces détachées ont toujours été réalisés par ces structures pour leur propre compte n'y a pas d'autres structures pour prendre le relais aujourd'hui.