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Modélisation de la croissance et du développement du mil en conditions d'alimentation hydrique et minérales limitantes : évaluation et adaptation du modèle SARRA-H au Niger

Alhassane A., Traoré S., Baron C., Muller B., Sultan B., Dingkuhn M., Zouzou M.. 2007. In : Genau Isabelle (ed.), Van den Akker Elisabeth (ed.), Redelsperger Jean-Luc (ed.). African Monsoon Multidisciplinary Analyses, 2nd International Conference, Karisruhe, 26th-30th November 2007 : Abstracts. Paris : AMMA International, p. 141. International Conference African Monsoon Multidisciplinary Analyses. 2, 2007-11-26/2007-11-30, Karisruhe (Allemagne).

La région sahélienne de l'Afrique de l'Ouest connaît des déficits de production assez récurrents, engendrant parfois des crises alimentaires. li est donc nécessaire de disposer d'outils performants de prévisions des rendements des cultures basés sur l'information climatique, afin de pouvoir alerter les décideurs à temps. Dans ce sens, une étude a été initiée au Centre Régional AGRHYMET (CRA) pour : i) caractériser la croissance et le développement de trois variétés de mil répandues au Niger et ii) évaluer la qualité d'estimation des rendements, de la parcelle à la sous région, du modèle de simulation de croissance des cultures SARRA-H. Les essais ont été conduits pendant les saisons des pluies 2002 et 2003. lis ont concerné les variétés HKP (90 jours), ZATIB (105 jours) et MTDO (photopériodique) qui étaient soumises aux effets respectifs de la date de semis (2 dates) et de l'apport d'urée (0 et 100 kg ha-1). Les données recueillies ont servi à adapter et évaluer le modèle SARRA_H pour ces variétés et conditions expérimentales. Par ailleurs, dans le cadre du projet AMMA, nous avons mené des enquêtes agronomiques en 2004, 2005 et 2006 dans 10 villages situés dans la zone du degré carré de Niamey ( 120 x 160 km) pour évaluer le modèle en milieu paysan. Les résultats montrent que le modèle SARRA_H reproduit bien l'évolution de la biomasse aérienne et des rendements grains du mil selon la date de semis et le niveau d'apport de fumure, dans les conditions favorables de disponibilité en eau. Toutefois, selon les périodes de déficit hydrique (montaison, floraison) les rendements sont moins bien simulés, nécessitant une amélioration du modèle. En milieu paysan, les écarts entre rendements simulés et observés sont plus réduits à l'échelle du village (variabilité inter-villageoise) qu'à l'échelle de la parcelle (variabilité intra-villageoise). Ceci indique que le modèle SARRA-H reproduit bien la forte variabilité des rendements villageois sous contrainte climatique à l'échelle

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