Les pressions de dégradation, principalement dues aux activités humaines liées à la surconsommation et aux processus industriels, affectent la santé des sols par des dommages physiques ou l'introduction de polluants. À leur tour, ces processus perturbent la capacité des sols à fournir une série de services écosystémiques, impliquant ainsi des conséquences économiques, environnementales et sociétales majeures. Il est donc urgent de passer à l'action. L'ambitieuse mission de l'UE "Un pacte pour des sols sains en Europe" a pour objectif la création de 100 "Living Labs" et "Lighthouses" régionaux, véritables centres de connaissances et d'innovation, capables de créer et de tester, conjointement, des pratiques et des solutions de gestion des sols permettant d'améliorer la santé de ceux-ci. L'ambition de la mission d'obtenir des effets visibles grâce à ses huit objectifs spécifiques rend nécessaire un déploiement régulier et efficace des "Living Labs", ainsi qu'un bon fonctionnement et une capitalisation efficace des résultats. À cet effet, les "Living Labs" doivent être bien ancrés, sur la base de communautés fortes et engagées, conscientes des besoins spécifiques des sols dans le cadre de la mission et de l'accès aux réseaux de connaissances et d'échange de connaissances. Sous la coordination de BUSINESSMED et dans le cadre de l'évènement d'engagement en Tunisie organisé en collaboration avec ICARDA à travers "The CGIAR Agroecology Initiative", le projet NATI00NS assistera et agira en tant que médiateur pour la mission, en adressant les principaux messages de sensibilisation aux parties prenantes nationales. Cette présentation propose un examen des principes d'un Laboratoire Vivant/Paysage Vivant et de la manière dont ces principes ont été pris en compte dans l'Initiative Agroécologie afin de souligner et de comprendre les principaux défis liés à la mise en oeuvre et à l'opérationnalité d'un laboratoire vivant.