Ce document de 15 pages est la première partie d'un opus de restitution de fin de carrière dont l'origine remonte aux débuts de l'auteur au Tchad et au Togo, avec deux découvertes fortuites, celle des lignées de coton glandless qui avec les herbicides de post-semis ne faisaient pas bon ménage, et celle de la mémoire encore vivace au Togo des cotonniers améliorés Mono qui furent cultivés en associations bio avant d'être abandonnés pour la culture pure de variétés Allen traitées aux insecticides. Rédigé à l'attention des jeunes chercheurs qui auront à s'occuper de coton, ce premier document présente d'abord des rappels et des questions de recherche encore ouvertes sur le nectar et surtout le gossypol et autres composés apparentés ou associés, puis retrace la saga faillie et passée sous silence du coton glandless en Afrique. La seconde partie reviendra en détail sur les deux origines togolaises de cette restitution et les développera avec en conclusion une réflexion sur des idéotypes de cotonniers pour la production de coton bio.