Analyse comparée d'indicateurs pour évaluer les impacts sanitaires et environnementaux des pesticides en cultures tropicales
Le Bars M., Ouedraogo R., Lammoglia S.K.D., Babin R., Bagny L., Bertrand B., Bureau-Point E., Côte F.X., De Lapeyre L., Loeillet D., Sester M., Martin T., Ten Hoopen G.M., Villain L., Le Bellec F.. 2024. In : 52ème congrès du Groupe Français de Recherches sur les Pesticides - Recueil des résumés courts des communications. Lyon : GFP, p. 82-84. Congrès du Groupe français de recherches sur les pesticides. 52, 2024-05-22/2024-05-24, Lyon (France).
L'usage des produits phytopharmaceutiques (PPP) s'est répandu de manière très importante avec le développement de l'agriculture intensive, mais aussi dans le cadre de la lutte antivectorielle. L'utilisation de PPP dans les contextes tropicaux revêt certaines spécificités. Tout d'abord le développement de bioagresseurs y est important, principalement du fait de la richesse des interactions biotiques en milieu tropical, mais aussi de la présence de conditions climatiques favorables au développement des bioagresseurs toute l'année. Par ailleurs, la législation sur les PPP dans les Pays En Développement (PED) est généralement moins contraignante et favorise l'emploi massif de produits génériques peu chers permettant d'augmenter la productivité des exploitations agricoles à bas prix. La formation et les usages sont souvent mal connus, et font l'objet d'importants écarts vis-à -vis de la réglementation. Ce contexte aggrave les conséquences négatives des usages des PPP dans les PED en termes de santé humaine (agriculteurs, riverains et consommateurs), de réduction de la biodiversité et d'apparition de résistance aux PPP chez les bioagresseurs. Malgré la volonté des filières alimentaires dans les PED de s'engager dans des transitions agro-écologiques, le recours aux PPP entraine des pollutions des différents compartiments environnementaux1 et menace la santé des populations sur le court et long terme2. Face à ces enjeux, il est important de quantifier les risques de ces usages. Des indicateurs existent au niveau national, européen et international permettant d'évaluer ces risques mais les critères sont nombreux et souvent difficiles à utiliser dans les PED où les données sont quasi inexistantes ou peu structurées. L'un des objectifs de l'initiative PRETAG (Pesticide Reduction for Tropical Agricultures)3 est de comparer certains de ces indicateurs de risques sanitaires et environnementaux en tenant compte des données disponibles sur cinq filières alimentaires tropicales (café
Documents associés
Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Babin Régis — Bios / UMR PHIM
- Bagny-Beilhe Leïla — Bios / UMR PVBMT
- Bertrand Benoît — Bios / UMR DIADE
- Côte François-Xavier — Dgdrs / Dgdrs
- De Lapeyre Luc — Persyst / UPR GECO
- Lammoglia Sabine Karen Djidemi — Persyst / UMR ABSys
- Le Bellec Fabrice — Persyst / UPR HORTSYS
- Loeillet Denis — Persyst / UPR GECO
- Martin Thibaud — Persyst / UPR HORTSYS
- Ouedraogo Rahim — Persyst / UPR HORTSYS
- Sester Mathilde — Persyst / UPR AIDA
- Ten Hoopen Gerben Martijn — Dg / Dg
- Villain Luc — Bios / UMR DIADE