L'agroécologie au Burkina Faso : Acteurs, dynamiques territoriales et perspectives. Cas des communes de Léna, Béréba, Korsimoro, Nagreongo et Arbollé
Rueff M., Ouattara B., Ouédraogo B., Ouédraogo H., Ouédraogo S., Sawadogo-Compaore E.M.F.W., Tionyélé F., D'Anfray A., Milhorance C., Sourisseau J.M., Gomez H., Moreno H.. 2024. s.l. : FAIR, 70 p..
Ce rapport décrit l'état des lieux de l'intégration de l'agroécologie dans les stratégies de développement rural au Sénégal, tant au niveau local, territorial que national. Il propose des pistes d'intervention, à travers des réseaux d'acteurs, des orientations thématiques et des opportunités pour le développement de l'agroécologie. Le diagnostic réalisé dans le projet FAIR Sahel s'est concentré sur les communes de Mboro et Darou Khoudoss dans les Niayes, Diouroup et Ndiob dans le Bassin Arachidier, et Koussanar dans le département de Tambacounda. Au Sénégal, l'intervention de l'État dans la promotion de l'agroécologie se matérialise principalement par le soutien à des initiatives telles que les subventions de biointrants et la gestion durable des forêts, bien que ces efforts soient souvent perçus comme technicistes, limitant l'expérimentation et l'adaptation locale. Le manque de coordination et la prolifération des cadres de concertation et des initiatives sectorielles entravent l'efficacité des politiques publiques en faveur de l'agroécologie, reflétant une reconnaissance insuffisante de la complexité des défis à relever et de la nécessité d'une approche contextualisée, multisectorielle et participative. La Dynamique pour une Transition Agroécologique au Sénégal (DyTAES) se positionne comme un interlocuteur privilégié du gouvernement et dans l'orientation des politiques publiques, rassemblant un certain nombre d'acteurs de la société civile sénégalaise et structurant le plaidoyer au niveau local comme national. Les défis de mise en oeuvre des politiques agricoles sont exacerbés par des facteurs tels que la multiplicité des intervenants, le manque de ressources, et la centralisation excessive de l'État, mettant en lumière les limites du processus de décentralisation. Les conflits sur le foncier et l'utilisation des terres, intensifiés par la croissance démographique et la forte urbanisation sont des problématiques supplémentaires pour parvenir à un développement agr
Documents associés
Document technique
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- D'Anfray Amelie — Persyst / UPR AIDA
- Milhorance Carolina — Es / UMR ART-DEV
- Sourisseau Jean-Michel — Es / UMR ART-DEV