L'alimentation contemporaine est largement industrialisée, tandis que l'alimentation industrielle fait l'objet de nombreuses critiques. Dans ce contexte marqué par des épisodes critiques à répétition, les acteurs de l'offre ont développé des réponses à travers leurs arguments de vente et les manières de produire qui leurs sont liées. Cet article propose une analyse de la construction de ces deux registres de la critique et de la justification, ainsi que de leur articulation sociale, qui témoigne de la co-construction du marché et de l'importance du rôle culinaire des industriels dans un contexte où la confiance est mise à mal.