Les indications géographiques au regard de la théorie des communs
Fournier S., Biénabe E., Marie-Vivien D., Durand C., Sautier D., Cerdan C.. 2018. Revue Internationale des Etudes du Développement, 233 (1) : p. 139-162.
Si, d'un point de vue théorique, les indications géographiques (IG) peuvent être considérées comme des biens de club ou des ressources communes, nous considérons que leur conception par les parties prenantes comme des ressources communes territoriales est un facteur clé de leur succès, via la coordination entre acteurs et l'articulation aux dynamiques territoriales que cela implique. À partir d'études de cas en Asie, Afrique et Amérique latine, nous montrons cependant la difficulté de l'instauration d'un mode de gestion approprié, du fait de la multiplicité des objectifs assignés aux IG, du possible désintérêt des acteurs si la valorisation de l'IG est jugée incertaine, et a contrario d'éventuelles appropriations par un groupe restreint si cette valorisation est avérée.
Mots-clés : label de qualité; appellation d'origine; certification; développement régional; développement rural; circuit de commercialisation; gestion des ressources naturelles; approche participative; accès à la terre; droit agricole et rural; asie; afrique; amérique latine; développement territorial
Documents associés
Article (b-revue à comité de lecture)
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Biénabe Estelle — Es / UMR Innovation
- Cerdan Claire — Dg / Dg
- Marie-Vivien Delphine — Es / UMR Innovation