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Etude d'une méthode permettant de différer l'utilisation du lait au Tchad : l'activation de la lactoperoxydase

Loiseau G., Roy L., Bohuon P., Montet D., Gauthier J.. 2001. In : Duteurtre Guillaume (ed.), Meyer Christian (ed.). Marchés urbains et développement laitier en Afrique subsaharienne : actes de l'atelier international, 9-10 septembre 1998, Montpellier, France. Montpellier : CIRAD, p. 153-156. (Colloques). Atelier international Marchés urbains et développement laitier en Afrique subsaharienne, 1998-09-09/1998-09-10, Montpellier (France).

Etude d'une méthode permettant de différer l'utilisation du lait au Tchad; l'activation de la lactoperoxydase. L'activation du système lactoperoxydase (Slp) permet de retarder le développement de la flore microbienne du lait. Selon les recommandations de l'Oms, elle est réalisée en ajoutant 0,25 mM de thiocyanate et 0,25 mM de peroxyde d'hydrogène par litre de lait. Le travail a consisté à évaluer l'intérêt de l'utilisation du système Slp dans les conditions particulières du Tchad, où la température peut dépasser 45°C, et de définir les différents paramètres les mieux adaptés à l'utilisation de ce système. Au Tchad, il est nécessaire sur le terrain d'ajouter systématiquement du thiocyanate de sodium pour réaliser l'activation de la lactoperoxydase. Les essais ont montré l'intérêt de traiter des laits moyennement contaminés. La dose de 0,25 mM bloque le développement microbien pendant 4 h pour un coût de 0,52 francs cfa par litre. La conséquence de cette nouvelle pratique serait l'extension des bassins de collecte du lait. Pour faciliter l'utilisation du SIp sur le terrain, il conviendrait de fabriquer des doses d'activateur sous forme de pastilles prêtes à l'emploi pour un volume déterminé de fait (les bidons de 40 l sont les plus courants). L'utilisation du SIp doit être accompagnée d'une amélioration de la qualité microbiologique du lait.

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